Ce samedi, nouvelle et belle journée de vendange à Redu qui débute dans la brume matinale de fin d’été.
Les étourneaux convoitent depuis quelques jours les grains sucrés du Divico sans crainte des effaroucheurs qui se tortillent au dessus du vignoble. Le beau temps et cette menace de plus en plus proche, nous ont amenés à décider de tout vendanger ( 4.500 pieds ) en une journée avec une équipe renforcée.
Averti par l’expérience et sous l’impulsion de Thomas transformé en GO et qui avait battu le rappel des amis, la logistique était au point ( caisses en grand nombre cette fois, grâce encore à l’amabilité de notre voisin de Bellefontaine, seaux, vendangettes et deux camionnettes de bonne dimension, dont une mise gentiment à disposition par Michel Poncelet).
Nous étions trente-deux à l’ouvrage, motivés par l’enthousiasme communicatif d’Hélaine, viticultrice diplômée de l’IFAPME ( de la promotion 2021, la meilleure !), mais surtout expérimentée car pas une piqûre de mouche Suzukii sur le grain de raisin ne lui échappe ( la terreur du vigneron https://www.vignevin.com/publications/fiches-pratiques/drosophila-suzukii/).
Il en était venu de partout, -des vendangeurs pas des mouches-, de Roisin, de Lobbes -Aline et Christel ayant délaissé leur culture de fraises, saison faite, pour s’attaquer vaillamment à celle du raisin- de Wellin, de Pessoux, du Pérou …et même du Sénégal, c’est dire si notre vignoble a trouvé sa place sur la carte. Il a d’ailleurs été survolé à basse altitude pendant que nous vendangions.
Las, après huit heures de labeur joyeux, nous avons constaté que l’on arriverait pas au bout. Rebelote donc le 7 octobre prochain pour terminer les 2.500 pieds restants de Johanniter, en croisant les doigts pour le temps. Nous avons récolté un peu plus de 3 tonnes de raisin que les étourneaux n’auront pas, mais on leur en laissé assez pour leur gourmandise.